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Thérapie de couples - le pervers narcissique

Personne ne naît pervers narcissique, on le devient, il y a d’ailleurs plusieurs degrés de PV qui vont du simple acariâtre à l’abandonnique pathologique.

Il y a un ensemble d’équations qui viennent s’ajouter pour former le ou la perverse narcissique.

On connaît bien la racine du PV, dans son enfance le PV va se retrouver à un moment de sa croissance confrontée à un manque d'assurance de sécurité à cause de dénigrements répétés, de nombreuses injustices, de violences morales et même physiques, d’abandon moral, le degré la puissance du futur PV se régule à ce moment précis, plus les blessures seront dures ou longues dans le temps et plus les mécanismes du PV seront puissants.

Tout se déroule dans l’enfance à travers les 4 stades que nous traversons jusqu’à nos 8 ans où la construction de notre psyché se construit dans notre cerveau totalement vierge et fragile.

Si quelque chose de blessant, douloureux, frustrant ou même effrayant pour certains vient à se produire notre cerveau va avoir beaucoup de mal à inconsciemment à oublier ces situations anormales pour lui, de ce fait, le cerveau va se sentir dans la méfiance que cela se reproduise un jour.

De ce fait, un processus de défense inconscient va se mettre en marche, le prisme à travers lequel le futur PV regarde la vie est en permanence dans la méfiance, si vous dites à un PV  :exemple totalement anodin : »j’ai garé ta voiture plus en sécurité » , lui va l'entendre comme une accusation un reproche alors que vous aurez fait cela à la base pour lui rendre service et toute sa vie sera comme cela, son prisme déformé dans l’enfance interprétera tout d’une façon totalement différente de la réalité .

Leurs prismes leur font voir tout à travers des prétendus reproches, dénigrements, jugement… alors qu'en face l’autre partenaire n’essaye que d'aider un être qu’il sent justement en souffrance.

Deuxième circonstance pour voir apparaître le ou la PV:

Le ou la perverse narcissique ne va pas prendre son partenaire par hasard, inconsciemment il va prendre une personne souple de caractère, une personne qui elle aussi dans son enfance a vécu ou vu des douleurs qu’elle ne veut plus revivre non plus, mais elle, à la différence du PV, aura mis un processus de défense de protection totalement différent.

Son mécanisme de défense pour ne pas revivre les douleurs du passé est pour lui ou elle : d’arrondir les angles, à prendre les fautes sur elle pour éviter que cela ne s’envenime, à quelquefois se nier à elle-même des choses inacceptables, à ne pas vouloir voir la vérité en face quitte à se faire du mal psychologiquement toujours pour ne pas revivre les douleurs du passé.

Par exemple : le souvenir de voir nos parents se déchirer, etc.…ce que nous avons presque oublié, mais que notre inconscient lui n’a malheureusement pas oublié et qui aujourd'hui ne veut sous aucun prétexte revivre quitte à nier l’évidence : mon mari me bat, mais ce n’est pas grave !  Ou : ma femme me castre, mais je souffre sans vraiment réagir sans vraiment prendre de décisions.

Vous voyez que ces deux êtres totalement différents étaient faits pour se rencontrer pour se complémentariser mais, malheureusement dans certains cas dans la douleur, car en vérité il y a un problème de compréhension : un a souffert et l’autre veut l’aider en croyant bien faire au lieu de poser un cadre.

Celui qui a souffert et qui rejette sa souffrance sur l’autre de peur que l’autre ne la lui fasse revivre et l’autre qui a souffert aussi et qui de peur de le revivre est prêt à nier à faire l'autruche pour ne pas revivre les souffrances de l’enfance.

Le PV est en manque d’éducation, car ses blessures d l’enfance ont arrêté son apprentissage, son chemin pour acquérir de l’autonomie de la sécurité que l’on devrait tous se fabriquer à ce moment précis de notre enfance.

Le PV va refouler sa blessure sa carence sur son partenaire en croyant au début de la relation qu’il a trouvé quelqu’un ou quelqu’une qui allait pouvoir lui donner cet équilibre qui lui manque temps inconsciemment.

Très souvent c’est cela qui se passe la personne en souffrance va rencontrer la bonne personne qui va rétablir l’équilibre en posant un cadre ferme avec de vraies sanctions comme on élèverait un enfant avec douceur mais aussi un VRAI cadre et une certaine fermeté.

Mais, malheureusement si le futur PV se trouve face à une personne elle aussi blessée, comme évoqué plus haut, mais qui ne peut du fait de son prisme d’enfant blessé lui faire de mal et au contraire arrondir les angles, etc. alors le futur hypothétique PV va mettre son mécanisme en marche : je t’aime, mais tu ne m’aimes pas !

Il ou elle disent souvent cette phrase que l’on trouve vu de l’extérieur complètement contradictoire et pourtant vrai : je t’aime, mais tu ne m’aimes pas, tu ne m’aides pas à me construire, je n’ai pas confiance, en j'ai peur des autres.

Au fond du PV on entend la rage qu’il a contre l’autre, il lui en veut, mais il ne comprend même pas lui-même ce qu’il se passe en lui il ne comprend même pas pourquoi il fait cela et son partenaire encore moins qu’il aime pourtant.

Plus on arrondit les angles plus, on lui pardonne plus, on accepte et plus il en veut à son partenaire, normal puisque au fond de lui il veut inconsciemment un VRAI cadre pour pouvoir avoir enfin confiance en lui.

Le problème est que malheureusement quand ce processus est engagé il y a peu de chances que le mécanisme du PV se calme bien au contraire, plus on lui dit : tu me fais du mal et plus lui entend : pourquoi tu m’en veux toi que j’aime temps. Cela avec une totale incompréhension pour les deux qui vont se détruire un et l’autre en restant camper sur.

La traduction de leurs deux inconscients qu’ils n’arrivent malheureusement pas à entendre est : j’ai trouvé en toi une personne pour me faire avoir moins peur et grandir et l’autre qui entends-tu à souffert, je vais tout faire pour éviter que tu ne souffres, je ne vais surtout rien faire pour que tu sois mal : voilà l'erreur.

Poser un cadre, c’est malheureusement faire souffrir, c’est malheureusement poser des sanctions, c’est malheureusement aussi se fâcher, mais POUR LE BIEN DE L’AUTRE, car sans cadre tout est permis dans un premier temps à travers le dénigrement pour commencer, les violences verbales pour continuer et les violences physiques pour finir.

Comme vous l’aurez compris tout ceci est la faute de deux mécanismes qui aurait pu s’accorder, mais qui on déviait : un dans l’attente d’une correction d’une éducation abimée et l’autre dans la frénésie de vouloir aider sans faire de mal.

L’addition de ses deux mécanismes amène à des conflits des drames malheureusement inévitables et qui pourtant pourrait être évitée quand on connaît exactement ce qu’il se passe dans la psyché de ces personnes.

L’amour ne peut et ne doit pas être inconditionnel.

Tous les excès font du mal :

Boire de l’alcool est très bien, mais en excès cela fait du mal jusqu’à la maladie.

Travailler est très bien, mais trop travailler, cela fait du mal, c’est le burnout.

Etc, etc.…

Pour l’amour, c’est pareil, Aimer est très beau et très bien, mais là aussi cela peut faire du mal, car la personne qui a besoin de cadre et d’amour va rester dans son manque de cadre, ce qui va l'amener à faire tout ce qu’elle veut alors que l’amour soit bien là.

On nous apprend à travers les livres, les chansons, les films.

Que l’amour ne doit pas avoir de frontière : ok que l’amour doit passer par dessus le physique : ok Etc ....

Que l’amour doit être sans condition : là il faut faire attention à être plus vigilant. Si l’on rencontre une personne qui n’a pas pu malheureusement avoir de cadre dans son enfance, il faut l’aimer MAIS aussi savoir poser un cadre, finir l’éducation qui n’a pas pu avoir là aussi par amour et ne pas le ou la laisser faire n’importe quoi par amour.

Malheureusement, les sauveurs pathologiques n’ont pas tout à fait cette lecture, ils veulent aimer, protéger, éduquer, mais sans jamais blesser sans jamais faire de mal et cela face à une personne en carence d’éducation cela devient vite invivable.

Quand le sauveur dit "non", le futur PV entend dans son cerveau "non, mais… " il entend qu’il y a toujours moyen, qu’il va pouvoir contourner l’interdiction, car il entend inconsciemment que ce "non" est faible lui qui n’a pas eu dans son enfance une structure stable à sans le savoir un décodeur interne qui sait analyser ce genre de phrase pourtant au négatif .

Il sait, qu’il a en face de lui une personne faible au niveau affectif et qui pourtant dans le reste de sa vie sociale est rigide, qu'il sait donner des ordres dans son travail, qu'il sait même diriger une équipe, très souvent ce sont des personnes intellectuellement douées, mais qui a pourtant une faiblesse au niveau affectif, car rappelons le, le sauveur dans un grand nombre de fois a vu ses parents se déchirer et qu’il ne veut sous AUCUN prétexte revivre, le problème dans tout cela est que tout ceci est totalement inconscient.

Tout cela est tellement naturel pour eux qu’il ne voit même pas leurs propres mécanismes qui vont les amener un et l’autre vers des conflits majeurs et jusqu’à l’homicide pour certains d’entre eux .

Vous me direz qu’il y a beaucoup de personnes qui ont souffert dans leur enfance et qui ne sont pas des PV et heureusement, mais ces personnes-là ont rencontré des personnes qui les aimaient et qui par amour ont sur leur donner inconsciemment la fin de l’éducation qu’ils n’avaient pas eue, car eux-mêmes avaient eu cette éducation et c’est pour cela que pour eux, cela a été plus facile que pour le sauveur qui veut aider, mais ne sait pas donner de cadre, car il n’en a pas eu un totalement lui non plus et ne sait involontairement qu'aimer et rien d’autre.

Le sauveur doit sortir de son sentiment de culpabilité et arrêter de se justifier pour ne plus alimenter le mécanisme du PV qui vit et se sent inconsciemment dans une totale insécurité, c’est d’ailleurs cela qui le rend acariâtre .

C’est en s’endurcissant que le PV va grandir .

En se justifiant de quoi que vous ayez fait de bien ou de mal le PV se retrouve rassuré, mais l’empêche de s’endurcir comme tout être humain qui doit souffrir pour grandir .

Exemple : si après un reproche de sa part, il vous dit : j’ai fait ceci, cela pour cette raison …le PV va être rassuré sur l’instant présent, mais va redemander la fois d'après encore des explications, ce qui va le laisser dans son mécanisme, alors que si petit à petit vous vous justifiez de moins en moins, il sera de moins en moins rassuré, mais va endurcir inconsciemment son mécanisme d’insécurité qui le taraude en permanence .

Plus le sauveur restera centré en arrêtant de donner des explications sur ces faits et gestes et plus le PV se sentira centré, lui aussi et obligé de travailler inconsciemment sur lui-même, ce qui va l’endurcir et lui permettre de moins avoir peur dans sa vie affective et d’être blessé comme inconsciemment dans son enfance .

Tout cela doit bien sûr se faire dans la progressivité pour ne pas créer un chaos qui affolerait le PV et ferait douter le sauveur qui ferait marche arrière dans sa thérapie .

Ne jamais oublier que le pervers narcissique n’existe que pars qu’il y a en face de lui un sauveur en empathie pathologique , face à une personne centrée qui sait poser des cadres et de la rigueur des décisions au niveau affectif le pervers narcissique n’existe pas , alors bon travail, bon centrage.

Il existe aussi quelques cas particuliers :

Dans le cas où deux personnes seraient beaucoup blessées dans leur enfance, chacun va mettre des mécanismes de défense pour ne pas revivre le passé qui fait que quoi qu’il arrive, cela va être un vrai feu d’artifice douloureux de reproches, la guerre va être permanente, car chacun vient réveiller inconsciemment des vieilles douleurs d’enfance et, pourtant ces personnes n’arrivent pas vraiment à se séparer, car, en fait elles ne s’entendent sur rien, mais parle la même langue, la langue des enfants blessés, ce qui les rassure d’un côté, mais qui les détruit de l’autre .

Si vous regardez bien autour de vous , parents, famille, amis vous allez reconnaître ce genre de couple qui se détruit et qui pourtant rien ne peut séparer .

Autre cas , une personne qui a vécu chez les bisounours, c'est-à-dire dans la totale sécurité dans l’affectation… et qui va se retrouver à l’âge adulte face à la vraie vie, remplie de doutes, de manipulations, de douleurs morales car les personnes en face d’elles n'ont pas ses valeurs stables et de sécurité,cette personne va alors se trouver agresser par la moindre contrariété par le moindre jugement et vous l’avez compris mettre en place des mécanismes de défense pour combattre des choses qui en vérité ne sont que la vie lambda .

 

 

 

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 Jean-Claude Perez 

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 Membre de la Fédération Européenne des Psychothérapeutes, Psychanalystes et Psycho-Somatothérapeutes.

 

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